Chaton, je voudrais t’encourager à venir ! C’est très, très beau, ce que l’on voit ici. Les acteurs sont en forme et jouent « en situation », c’est-à-dire dans le lobby de l’hôtel avec la clientèle de l’hôtel qui n’en a pas grand chose à foutre (il y a foule dans cet hôtel…), l’hôtel recueille tout, toutes les excentricités (dans la limite du no débordement) – la difficulté viendra des soirées avec public, c’est-à-dire avec les gens qui viendront pour voir un spectacle – là, c’est comme un spectacle à l’état naturel. Et la ville est sublime, comment en parler, la lumière comme un jour d’été en Bretagne, la ville part dans toutes les directions, à l’infini par des portiques et, par des portiques, à l’infini et dans toutes les directions. Et puis c’est l’Italie, c’est-à-dire, plein comme un œuf et qui t’environne, tu es dedans, tournis, ça donne le tournis, il n’y a pas d’images, la splendeur est vivante, à l’état liquide (est-ce du sable ou du verre ?), à l’état miracle – mais miracle à une telle vitesse ! qui recompose et métamorphose instantanément partout – la vitesse de rotation de la terre, peut-être. Il y a mille histoires d’amour, mille évanouissements, mille rencontres.
C’est du cinéma, peut-être…
YN
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