Mon cher Yves-Noël,
On n'en peut plus
d'être si ému et on en veut encore. J'ai lu mes citations sur ton blog et ce
que tu en dis, qui m'a fait pleurer. Tu es pour beaucoup dans la floraison de
cet amour, tu y es mêlé et tu l'as largement provoqué, consciemment ou non.
Sois béni ! Toi, je t'aime toujours. Je te reverrai d'ailleurs plus facilement
maintenant sans les entraves que je m'étais imposées. On n'en finit pas de
grandir non plus.
Je patiente dans la
file au bureau de vote, je crois que je vote comme toi.
Bisous,
Pierre
Tu sais, c’est comme
une fiction pour moi. C’est très étrange. Pas désagréable. C’est même la preuve
que la vie est fiction. Après tout, rien n’arrive de réel à part l’amour qui
est une fiction ! J’espère que vous saurez la jouer longtemps (cette
fiction) : on vous souhaite mille années de bonheur ! Je vois (et je
verrai) les choses de l’extérieur. C’est un point de vue intéressant. Je sais
des choses que jamais Olivier ne saura – et je sais que vous inventez
maintenant des choses dont jamais je n’aurai la moindre idée. Vous inventez à
vitesse grand V. Olivier m’a parlé des mails que vous échangez, je ne sais pas
s’il a dit un mot, mais le geste voulait dire : flamboyant, baroque, hors
de proportion. En déséquilibre, en porte-à-faux, en concours de porte-à-faux,
en surenchérissement. Je vous imagine très bien ! La littérature a encore
connu son couple !
Bises de Bologne,
ville sublime, presque comme arabe…
YN
Labels: correspondance pierre bologne
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