Monday, April 23, 2012



Mon cher Yves-Noël,
On n'en peut plus d'être si ému et on en veut encore. J'ai lu mes citations sur ton blog et ce que tu en dis, qui m'a fait pleurer. Tu es pour beaucoup dans la floraison de cet amour, tu y es mêlé et tu l'as largement provoqué, consciemment ou non. Sois béni ! Toi, je t'aime toujours. Je te reverrai d'ailleurs plus facilement maintenant sans les entraves que je m'étais imposées. On n'en finit pas de grandir non plus.
Je patiente dans la file au bureau de vote, je crois que je vote comme toi.
Bisous,
Pierre



Tu sais, c’est comme une fiction pour moi. C’est très étrange. Pas désagréable. C’est même la preuve que la vie est fiction. Après tout, rien n’arrive de réel à part l’amour qui est une fiction ! J’espère que vous saurez la jouer longtemps (cette fiction) : on vous souhaite mille années de bonheur ! Je vois (et je verrai) les choses de l’extérieur. C’est un point de vue intéressant. Je sais des choses que jamais Olivier ne saura – et je sais que vous inventez maintenant des choses dont jamais je n’aurai la moindre idée. Vous inventez à vitesse grand V. Olivier m’a parlé des mails que vous échangez, je ne sais pas s’il a dit un mot, mais le geste voulait dire : flamboyant, baroque, hors de proportion. En déséquilibre, en porte-à-faux, en concours de porte-à-faux, en surenchérissement. Je vous imagine très bien ! La littérature a encore connu son couple !
Bises de Bologne, ville sublime, presque comme arabe…
YN

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