Thursday, May 24, 2012

(Même ceux que je ne connais pas)




Coucou Yvno (ainsi qu’à ta communauté du moment) ! Je vous sais dans les avant-premières. De l’océan dans lequel je me jette à corps perdu, je vous envoie des pensées douces. Je ne sais pas, parfois, si je suis au bon endroit, mais, ici, le courant est fort et je vis joyeusement.  Je vous rejoindrai bientôt. Voici un extrait issu du livre de G. Didi-Huberman, Le Danseur des solitudes : « Il apparaît cela veut dire qu’il crée, d’abord, les conditions – spatiales et temporelles, rythmiques pour tout dire – de son absence. Il aime se tenir longtemps au bord obscur avant d’entrer dans le cercle de lumière. Il ne montre pas ce qu’il sait faire, il fait juste surgir, aux moments impensables les éclats de sa science corporelle immense et de sa mystérieuse énergie psychique. (…) L’éclat, ici, sert à ce que tout cesse d’un coup. Le corps garde sa réserve jusqu’au point où explose la démesure – moment d’éblouissement rythmique –, mais la démesure elle-même ne se forme, ne se développe, ne se chantourne sur elle-même, comme un ornement architectural, que pour, subitement, laisser être l’arrière-fond, l’espace, l’absence, le silence, le retrait du danseur dans l’obscurité. » Embrasse tout le monde pour moi (même ceux que je ne connais pas). Vous me manquez. Lucien






Oh, mon amour ! Je pensais justement à toi à l’instant ! (En auditionnant une jolie fille.) Je me disais que tu aurais été vraiment bien dans ce travail ! La citation est superbe. Je viens de la lire à cette jeune fille – et, demain, à tous les acteurs !... Baigne-toi ! Love YN

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