L'Eternité au présent
José Luis
Castrillo
a encore
connu une merveilleuse journée... brocante sur « l'rochechouart »,
voté rue Clauzel (yesssssssssssssssss !!!!), descendu la rue des Martyrs,
déjeuné d'une barquette d'abricots du marché, la rue La Fayette, le Rond-Point,
le spectacle terriblement sensuel Je m'occupe de vous personnellement d'Yves-Noël Genod (avec, entre autres,
le sublime Alex Styker et Valérie Dréville toute en sourire), papoté avec ce
cher Quentin puis un débat avec JM Ribes et Stan Nordey, et, pour finir, la
joyeuse expo Monumenta au Grand Palais... allez, crevé, mais heureux ! :o)
José Luis Castrillo
José Luis Castrillo
Merci pour être
plus Iggy Pop qu'Iggy Pop lui-même... Merci pour la beauté et la pâleur d'Alex
S. Merci pour le sourire de Valérie D. Merci pour la pastèque... merci pour la
pomme... merci pour le parfum de la sublime actrice blonde !!!!! Merci pour
toute cette sensualité qui m'a alpagué en cette fin de saison (tellement
fade)... merci... Si j'arrive à me dépêtrer, à dimanche prochain... bises !!!
:)
Sébastien Derrey
Bonjour Yves-Noël, j’aimerais revenir demain. Emmener des amis. Je pense beaucoup au spectacle depuis que je l’ai vu. Il me maintient dans une douce rêverie. Et un état de désir.
Mais tous, tous (il faudrait qd même que je t’en dise plus). J’aime tous ces acteurs. C’est un spectacle qui fait du bien. Je suis amoureux de Dominique Uber. Déjà dans Chic, je l’avais trouvée fulgurante, mais là…
Tiens, en attendant (tu te souviens d’Eugène Savitzkaya ?) :
« L’écriture en spirale doit faire fonction de tourbillon perpétuel et attirer dans son aire, dans sa trombe tout ce qui demeure en suspens, poussière, images, sables, neiges, sangs et cauchemars, ainsi que les feuilles du figuier, et comme le duvet des oies.
Vie et écriture considérées comme un jeu sans fin où il s’agit de regarder vivre, de regarder jouer vainement, au fond de l’abîme, au milieu du vertige, les protagonistes réunis, les animaux et les autres.
Se rapprocher de ce qui nous souille, de ce qui a moisi en notre absence, notre silence ; se plonger dans l’effroi ; se parfumer de jus ; se colorer de fumée, pour retrouver en soi et dans les autres l’innocence première, native. A partir de quoi l’écriture se fera transparente et légère.
Mais il importera de ne pas perdre de vue que les êtres ont la mémoire très courte. Il faudra exister constamment, sans trêve, sans repos. Et cette perpétuelle existence devra se transformer vers la fin.
L’écriture innocente livre innocemment ses impudeurs. Libre à chacun de détourner le regard, d’effacer. Mais si l’écriture, au moment où elle s’épand, possède un scintillement de fontaine nouvelle, elle ne tarde pas à perdre ses couleurs les plus vives. L’écriture, vivante, rouille, pue et pourrit.
Les flores anciennes ne dissimulent plus les monstres qui nous entourent. L’écriture nous permet de ne pas être immédiatement dévorés. »
Mon enfance perdue est mon seul avenir, mon seul but véritable et cohérent.
Violette Villard
Objet : « Vêtements de rien », gestes d'Hermès et troisième genre : l'éternité au présent
Sébastien Derrey
Bonjour Yves-Noël, j’aimerais revenir demain. Emmener des amis. Je pense beaucoup au spectacle depuis que je l’ai vu. Il me maintient dans une douce rêverie. Et un état de désir.
Mais tous, tous (il faudrait qd même que je t’en dise plus). J’aime tous ces acteurs. C’est un spectacle qui fait du bien. Je suis amoureux de Dominique Uber. Déjà dans Chic, je l’avais trouvée fulgurante, mais là…
Tiens, en attendant (tu te souviens d’Eugène Savitzkaya ?) :
« L’écriture en spirale doit faire fonction de tourbillon perpétuel et attirer dans son aire, dans sa trombe tout ce qui demeure en suspens, poussière, images, sables, neiges, sangs et cauchemars, ainsi que les feuilles du figuier, et comme le duvet des oies.
Vie et écriture considérées comme un jeu sans fin où il s’agit de regarder vivre, de regarder jouer vainement, au fond de l’abîme, au milieu du vertige, les protagonistes réunis, les animaux et les autres.
Se rapprocher de ce qui nous souille, de ce qui a moisi en notre absence, notre silence ; se plonger dans l’effroi ; se parfumer de jus ; se colorer de fumée, pour retrouver en soi et dans les autres l’innocence première, native. A partir de quoi l’écriture se fera transparente et légère.
Mais il importera de ne pas perdre de vue que les êtres ont la mémoire très courte. Il faudra exister constamment, sans trêve, sans repos. Et cette perpétuelle existence devra se transformer vers la fin.
L’écriture innocente livre innocemment ses impudeurs. Libre à chacun de détourner le regard, d’effacer. Mais si l’écriture, au moment où elle s’épand, possède un scintillement de fontaine nouvelle, elle ne tarde pas à perdre ses couleurs les plus vives. L’écriture, vivante, rouille, pue et pourrit.
Les flores anciennes ne dissimulent plus les monstres qui nous entourent. L’écriture nous permet de ne pas être immédiatement dévorés. »
Mon enfance perdue est mon seul avenir, mon seul but véritable et cohérent.
Violette Villard
Objet : « Vêtements de rien », gestes d'Hermès et troisième genre : l'éternité au présent
Ciao le Yves-Noël des
gestes du temps,
En écoutant le directeur du
musée de la Mode parler de son métier en tant que chorégraphe pour robes
mortes, par l'élégance de son déployé du Petit lexique des gestes d'Hermès,
je songeais à toi, à vos sororités.
« Entretenir une
relation avec son enveloppe », dit-il, comme définition du raffinement,
n'est-ce pas ce que tu fais avec l'espace, le temps, les airs, de rien ou de tout
?
Ecoute Olivier
Saillard dans le Hors-champs
de Laure Adler d'il y a quelques jours.
Il fait comme toi dans le
troisième genre de connaissance de Spinoza,
« celle par laquelle
nous sentons et expérimentons que nous sommes éternels ».
Ciel haut donc,
vv
Labels: rond-point correspondance
1 Comments:
Quelles sensibilités de haut-cœur comme on dirait haute-voltige
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