« Apprendre à cette école-là »
L’incompréhension
entre vous est – peut-être – plus intéressante que. Il est évident que Claude
Régy déteste le théâtre (comme il le dit : il n’aime que le texte, que
l’ « écriture »), mais il est évident qu’il adore le théâtre,
c’est-à-dire qu’il est « post dramatique », en effet, qu’il détruit
le « texte de théâtre », la pièce dialoguée, pour plus de théâtre libéré. Mais c’est difficile d’en parler. François Tanguy
m’avait dit que le mot qu’il détestait le plus quand on parlait de théâtre,
c’était le mot « texte ». Mais dès qu’on parle de danse, le mot
impossible, c’est le mot « corps ». Régy m’avait dit en revenant d’un
colloque au TCI : « Mais qu’est-ce qu’ils veulent dire
quand ils parlent de corps ? » Rien. (J’avais confirmé.) Il n’y a
qu’un mot : « imaginaire ». A partir de ce mot, vous voyez se
déployer tout ce qui est vivant. Et finalement, vous ne pouvez plus rien dire,
mais, cette fois, pour une bonne raison. Une raison où la critique se tait, car
tout est imaginaire.
« C’est
possible de pas devenir un vieux con » a dû beaucoup lui plaire ! Brume
de Dieu, le film d’Alexandre Barry,
et Disabled Theater ont été les
chocs d’une même journée, pour moi, à Avignon.
Labels: avignon
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