Monday, July 23, 2012

« Apprendre à cette école-là »




L’incompréhension entre vous est – peut-être – plus intéressante que. Il est évident que Claude Régy déteste le théâtre (comme il le dit : il n’aime que le texte, que l’ « écriture »), mais il est évident qu’il adore le théâtre, c’est-à-dire qu’il est « post dramatique », en effet, qu’il détruit le « texte de théâtre », la pièce dialoguée, pour plus de théâtre libéré. Mais c’est difficile d’en parler. François Tanguy m’avait dit que le mot qu’il détestait le plus quand on parlait de théâtre, c’était le mot « texte ». Mais dès qu’on parle de danse, le mot impossible, c’est le mot « corps ». Régy m’avait dit en revenant d’un colloque au TCI : « Mais qu’est-ce qu’ils veulent dire quand ils parlent de corps ? » Rien. (J’avais confirmé.) Il n’y a qu’un mot : « imaginaire ». A partir de ce mot, vous voyez se déployer tout ce qui est vivant. Et finalement, vous ne pouvez plus rien dire, mais, cette fois, pour une bonne raison. Une raison où la critique se tait, car tout est imaginaire.
« C’est possible de pas devenir un vieux con » a dû beaucoup lui plaire ! Brume de Dieu, le film d’Alexandre Barry, et Disabled Theater ont été les chocs d’une même journée, pour moi, à Avignon. 

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