Falaise
belle, trop belle, juste sculptée, sans âge et, toi, tu es dans la vie, sous la
falaise, tu ne te plains pas. Il y a juste, au sommet, une fine pellicule de
terre pour les arbres et les champs de lavande. Et tout le reste est pierre,
mystère, Dieu. Dieu sculpteur. Même pas. Dieu envoie les signes par la pierre.
Il envoie la force, il envoie le monde par la pierre. Et toi, féminin, toi,
dans l’air, sous la pierre, tu reçois la force. Il y a la piscine, mais il y a
surtout, un peu plus loin sur la rivière, une vasque d’eau glacée que
je préfère. J’ai été le seul à m’y plonger vraiment. Ça pique comme des
aiguilles. Baptême. Mais on s’habitue. L’eau si propre, si fraîche, je préfère
à la piscine. Il y a aussi ce rocher au-dessus, de l’autre côté que la falaise,
qu’on appelle Dent de qqch, mais qui ressemble plutôt à un visage,
un totem, très beau. Un bon dieu vivant poème. De pierre. Qui surplombe.
Amicalement. La vallée-cadeau. Et avec beaucoup d’humour.
Labels: voyage
1 Comments:
Le rocher de l'autre coté, en face de la falaise est appelé de plusieurs manières par les autochtones, soit la tête de l'indien, soit l'aiguille. Y monter est d'ailleurs une expérience recommandable
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