A longing
« Peut-être que
l’ennui est un voile très profond – est-ce qu’on pourrait y aller voir ?
Détends-toi dans le fait de t’ennuyer, c’est comme tomber en arrière. »
L’ennui était de tous les livres, on pouvait le lire dans tous les livres…
« Reste avec l’ennui et demande à l’ennui : Qui es-tu ? »
La conscience touche l’ennui et rebondit. « Alors peut-être qu’on pourrait
rentrer dans l’ennui comme un cygne qui plonge et tu peux demander quoi que ce
soit à cette obscurité, quelle que soit la question que tu veux poser à cette
obscurité, tu peux le faire. (...) Ici, dans cette obscurité, il n’y a
pas de langage, n’est-ce pas ? il n’y a pas d’intellect. Pourrais-tu lui
demander de te porter, de te laisser sentir cela ? – C’est bizarre d’être
porté par un trou noir ! – Et c’est pourtant comme ça que toute vie est
portée. Juste de rentrer dedans. » « Ici, en tant que
conscience, je remarquais cette obscurité et je me retournais pour revenir au
connu, des centaines de fois, et puis j’ai demandé : Laisse-moi sentir ton
cœur, parce que c’est ça qui me faisait peur, j’avais l’impression qu’il n’y
avait pas de cœur, qu’il n’y avait rien de rien… – I walk around with my black
hole. – Peut-être que le trou noir a envie d’aller au cinéma et manger des
pop-corn. »
« Could you invite
thinking to rest ? – Just now ? », répond Jacqueline. Jacqueline se
plaint que depuis qu’elle a décidé d’écouter la vie et de ne plus rien décider
par elle-même, la vie lui envoie parfois des bad experiences (ça a pas l’air
très au point, le système). Pamela : « Il n’y a pas d’opposites here
(elle montre le cœur), il y a des opposites here (elle montre la tête). »
Labels: pamela
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