Fraternité universelle
Qu’ils son beaux, qu’ils sont
Belle Epoque, ces gens qui s’exhibent sur la plage… Et on entend les voix… On
entend tout, en fait. Les silhouettes, les voix. Quelles sont belles, les
adolescentes, les silhouettes, les mannequins... Il y a un trois-mâts dans la
baie. Olivier y est allé à la nage. Il a décrit un navire somptueux et
immense. La baie, c’est la journée. C’est l’expérience de la journée. Après
tout, nous sommes sur une plage. La journée... Maintenant, c’est le soir. La terre
se détourne du soleil. Ça qui rend les silhouettes si belles, si furtives. Car la
plage est orientée à l’ouest. (Il y aurait tant de photos à faire, mais ce
serait des photos en 3D.) Le sable immense comme un désert. Je pense à mes
amis. Et à me réconcilier avec mes ennemis.
« Faire semblant, c'est
aimer. Et je ne vois jamais un joli sourire ou un regard pensif sans me
demander aussitôt (et peu importe qui regarde ou sourit) quel peut être, au
fond de l'âme dont le visage sourit ou regarde, le politicien qui veut nous
acheter, ou la prostituée qui veut qu'on l'achète. Mais le politicien qui nous
achète aime, tout au moins, le fait de nous avoir achetés ; et la prostituée,
si nous l'achetons, aime tout au moins le fait que nous l'ayons achetée. Nous
ne pouvons nous dérober, quoi que nous en ayons, à la fraternité universelle.
Nous nous aimons tous les uns les autres, et le mensonge est le baiser que nous
échangeons. »
Labels: voyage corse
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