Schön dich zu sehen !
Ce
que je lis ce matin ? Not Under Forty (et j’ai effacé mon anniv’ sur Fesse bouc) – en particulier la
nouvelle A Chance Meeting (Une
rencontre de fortune), quel beau
titre ! Une nouvelle qui parle d’un temps fabuleusement chaud à
Aix-les-Bains, j’adore ! J’adore la Savoie… Ils sont fachos, mais le pays
est si beau… The days are growing shorter… Le matin, il faut que j’attende si
longtemps pour que le thé refroidisse pour que je puisse le boire, je suis
toujours étonné de cette longueur de temps. C’est une théière qui garde le
chaud longtemps (que j’avais acheté à Conran Shop, good quality). Exister n’est
pas un si grand danger. Ça parle d’une vieille femme pour qui la vie était
« accomplir les choses », « doing them always a little better
and better ». Il y a un mot que j’adore en anglais, the
« bank », la berge, « and went to the bank » – surtout à
Aix-les-Bains –. Oui, rentier, je serais bien. Je me baladerais dans les hôtels
de luxe, de faux luxe, veux-je dire – délabrés – comme les Roches Rouges, à
Piana – et je lirais, je ne serais pas malheureux… J’écrirais peut-être, mais
lire serait suffisant… On ne lit pas assez, alors que c’est tout un monde
merveilleux pour les pauvres ! Vous avez tout à porter de la main. (Surtout
maintenant.) Le grand-père de Brigitte Bardot ou le grand oncle, je ne sais
plus, chaque week-end, voyageait dans un pays. Il consultait des encyclopédies,
des atlas, des guides… Le Mexique, le Japon… Voilà comment j’imagine la vie. Ne sortir que dans la lumière et rester dans la grotte – vous savez, avec les
ombres – du livre au lit. Il
y a un autre mot gentil que j’aime en anglais, c’est « disclosure »,
révélation. Et cette phrase dans la nouvelle : « It was like being
suddenly brought up against a mountain of memories. » Une montagne de
souvenirs. Oui, Aix-les-Bains. Le mot encore que j’aime, qui va avec
« bank », c’est le mot « bench », banc.
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