« Before time dies in our arms »
Dormir fait partie de la
sensualité de ce que nous faisons. Nous faisons dormir, nous faisons baiser,
danser, boire, manger, pisser, prendre des douches, nous faisons marcher,
traverser la rivière, nous faisons s’habiller, se déshabiller, nous faisons se
déguiser, nous faisons disparaître et apparaître, nous faisons rêver – Borges
dit que le rêve est le premier art –, nous faisons danser, parler, discuter,
boire, nous faisons aimer, dormir, baiser, s’embrasser, s’aimer, nous faisons…
Emu, touché, par l’amour de
ce petit. Je ne voudrais pas l’écrire sur ce blog, mais – qu’est-ce que vous
voulez ? – je me contente de peu et, le peu que j’ai, je le ventile – n’en
resterait-il rien au réveil ?
Oui, j’ai peur de la vie,
c’est évident. Je m’abstiens de vivre. Ce que je peux supprimer de la vie, je
le fais. Oui, je ne vis que de littérature (et d’eau fraîche).
Le petit m’a apporté une
photo dédicacée en pleine impro, cette après-midi. J’ai fondu. Mon cœur a
fondu. Seul Felix aurait été capable de ça. Et encore…
J’aime repérer les
variations, les différences entre lui et Felix. Il y en a. Elles sont subtiles.
Elles sont très intéressantes. Des manières. Jeunes premiers. Il y en a un
autre dans le groupe, mais un peu exploité par Arnaud, c’est
Yuval. Sublime Yuval, très intelligent, confiant, libre, et – d’une gentillesse
extrême – et, je dois dire, d’une beauté suprême : il a été mannequin-cabine
pendant un an pour Kris Van Assche (pendant que d’autres, à eDarling...)
Labels: stage
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