Silhouettes
C’est marrant, Françoise Sagan dit que ce sont les premières pages les plus difficiles. C’est marrant parce que, quand on fait un spectacle, c’est exactement le contraire. J’ai demandé à Aurélien Bellanger si c’était aussi, pour lui, le cas. Il m’a répondu du tac au tac que, non, lui, non, parce qu’il ne concevait pas son roman comme Françoise Sagan concevait les siens, comme des arcs tendus, il a dit, à propos de Sagan, que c’était une littérature « post hussard ». J’ai demandé de répéter. Mais j’avais bien entendu : « Post hussard. » Bon, si vous voulez savoir ce que c’est que quelqu’un d’intelligent, allez donc effleurer la main d’Aurélien Bellanger. La main de Sagan n’est plus… A propos de Sartre (aveugle) : « J’aimais le tenir par la main et qu’il me tint par l’esprit. »
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