Remercier Geoffroy
Peut-être ce que je cherche,
par ici, encore, c’est de ne m’adresser à personne. J’en ai marre de m’adresser
à un tel ou à un tel. Mon père, peut-être, mon père, mais, même mon père,
maintenant, j’essaie de le semer. J’essaie toujours de semer mes lecteurs, je ne veux aucun lecteur. Ici, le désert. Ici, la feuille morte.
Je veux la mort. Il ne se passera rien, ici. Aucune relation. Zéro.
Dans le tragi-comique, ceci
(par exemple). Sébastien sait quand Bébé vient me voir. Alors, Sébastien, les
soirs où Bébé vient me voir, épuise Bébé dans la journée. Il lui boit tout son
jus, il lui tire tout son suc, je n’ai plus rien de Bébé qu’une baudruche
molle, une baudruche dégonflée. Sébastien lui a « fait l’amour » (quelle expression affreuse)... Bébé est crevé, Bébé n’est plus rien.
Labels: bébé
0 Comments:
Post a Comment
<< Home