Monday, November 12, 2012

Lire le long des bastingages



Oh, comme je perds le contact, oh, comme il est long le temps pour revenir là. Dans – dans – cette région du cerveau qui ne parle pas anglais ni allemand ni espagnol, qui ne parle pas – il n’y a qu’une langue maternelle inscrite au cutter.
La fatigue est l’aviron de l’amitié, de cet espace, ce long voyage – dans le village. Le long village le long de la voie ferrée, le long de la grand-route l’été. Pas peu dire, bégayer, mais pas pour dire, impossible, si revenir dans – dans – cette région natale matrice cup cut moule molded. Qu’il est long le temps de rien comprendre et rien espérer rien prévoir rien projeter, le repos, le repas du repos !

L’étude, l’étude tragique n’a pas sa place dans cette partie du cerveau usée qui est la seule qui m’intéresse, oh, yes, je suis un légume, tu peux parler, parler sans fin, je suis un légume avec un tout petit jardin – ma carapace tu ne la toucheras pas, tu ne diras rien de l’amour, rien de la mort, même ce qui a déjà été dit – il faut tricher – tu ne le diras pas. Tu aimerais que cette beauté serve. Mais ton orgueil – on ne peut parler que d’orgueil – t’inscrit dans le néant car c’est là ta place, là qu’elles boudent, qu’elles désirent et qu’elles boudent, elles.

« Tell me again when the victims are singing ».

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