Wednesday, November 07, 2012

La Lutte des hommes contre les machines (2)



Je crois que profondément ça n’a pas de sens de dire ce qu’on aime. Ça n’en a déjà pas de dire ce qu’on n’aime pas, mais, ce qu’on aime, c’est encore plus profond (personnel). Néanmoins, ça peut donner des idées (monde perdu…) Je suis ici, à Berlin, pour voir la dernière pièce chorégraphique de Laurent Chétouane et c’est sublime. J’ai la chance de pouvoir la voir tous les soirs (comme je faisais quand j’étais jeune pour Pina Bausch). Mais je suis à peu près le seul en France à m’en apercevoir, alors vous ne la verrez pas. Laurent Chétouane, c’est le génie français actuel, mais… nul n’est prophète en son pays. Le théâtre Hebbel craque sous cette vie intense. C’est Le Sacre du printemps. On pense à Matisse, à Eluard, à tout ce que le vingtième siècle a eu de plus beau, de plus pur parmi ce déferlement d’horreur (qu’il a été), à Ravel. Le théâtre n’a plus de murs, que de l’air. Berlin, ville transparente. A côté, ce que nous faisons (tous), c’est du show-biz ! Y en a un qui bosse. A l’allemande… 

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