Sunday, November 11, 2012

Sans alcool, la fête est plus folle



Je regardais cette bouteille de Coca-Cola que j’avais dans la main. Ainsi j’y étais venu  – je ne buvais plus d’alcool – et j’aimais ça. La bouteille inaltérable, la production mondiale, la marque des marques, tout le 20ième siècle – et je regardais ces gens autour de moi qui fumaient, habillés seventies dans ce bar en fausses ruines lui aussi seventies où l’on fêtait l’anniversaire de Ghazi Barakat. Les années 70 étaient aussi, pour Berlin, une marque inaltérable. Rien ne changeait en tout cas à cette heure de la nuit parmi ces figurants, avec ce poster de Marilyn ou de Mae West (j’y voyais mal) et moi en perfecto et avec la chemise à rayures bleu-blanc-rouge que m’avait donnée my lover Arnaud Bourgoin  j’étais dans les années 70 (je passais outre l’atmosphère enfumée) de ces photos en noir et blanc dont nous avions vu l’exposition, avec Nicolas Moulin, soulevant des huées d’enthousiasme de sa part, des photos du quartier de Kreuzberg où Nicolas habitait – il me disait : « C’est à cause de ces années-là que je suis venu à Berlin, c’est ma mythologie ! » – et où avait lieu aussi cette fête rétro.

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