Sunday, December 02, 2012

Les Vitraux



« Les adultes avec lesquels il s’ennuie si vite et qui disent au fond des choses qui font de la peine. »



Je ne voulais pas de son monde. Je ne voulais pas écrire. Mais le train, l’épuisement me calmaient, comme la vie. Depuis quelques temps, j’avais l’impression de recouvrer mes forces, inversées ; je me noyais dans le temps. Ecrire comme des nuages lourds s’envolent, écrire comme des rails durs s’allongent. Métier de l’homme. Cette « conscience ».

Combien faut-il de mots sur la page pour un livre ? De combien de pages le livre se compose-t-il ? Qu’est-ce qui fera qu’un lecteur achètera un livre qui ne parle pas ? Qui ne parle que de lui. Qui ne parle pas du lecteur. Qu’est-ce que la vie ? 

Qu’est-ce que la vie, dit l’enfant ? Ruines du monde. Qu’est-ce que la vie, pour toi ? — Ça bouge, 

dit l’enfant. La vie est apparue dès qu’elle l’a pu, vous savez. 

Dit l’enfant. L'enfant des nuées, l'enfant des nuits. Des nuits mortelles qui viennent. Viennent par le froid, par la vitre, par la mort. Viennent par les points cardinaux, les anciens vieux points cardinaux... 

Les nuits immortelles. Vous comprendrez Pascal. 

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