L’Hôtel de la Nuit brésilienne
Je rencontre le très bel Ariel Kenig chez Sébastien Dolidon. Il vient faire des photos car il voudrait défiler pour Prada (ça lui ferait 1000 euros). « Tu veux 10 % ? », demande-t-il à Sébastien. Il est préoccupé de savoir si ça marche pour Sébastien. Il trouve que Santiago Reyes ne travaille pas assez. Je l’interroge, je comprends que lui n’arrête pas. Il a beaucoup de raisons de se sortir du lit. Une foule de projets et de choses à faire avancer de conserve. Ce qu’il dit, je le recopie maintenant dans une vidéo. Il voudrait que cette solution qu’il a trouvée pour lui, ses amis la trouvent aussi. Bien entendu. Mais nous sommes tous des dépressifs. Mais qu’il est beau, le beau garçon pur qui va courir au Buttes-Chaumont ! Il est un peu plus petit que la limite demandée, pour le casting, mais enfin, moi (je sais que dans sa catégorie, il y en a des milliards), je lui donnerais la collection entière pour se branler avec, s’il voulait !
« Et c’est l’urgence de m’épuiser, quoi, en fait. C’est d’atteindre une densité totale, être plein et en même temps l’urgence de s’épuiser demande à être en forme. Et, voilà, c’est juste, voilà, au lieu de bosser tranquillement et tout et p’is d’avoir une p’tite forme et tout, j’veux être très en forme pour m’épuiser très vite. Et c’est vraiment ce qui conditionne mon attachement à la littérature, c’est que tout est décuplé, quoi. Tout, tout, tout. Tout c’qu’on vit, tout c’qu’on... Enfin voilà, toutes les rencontres sont décuplées, tous les sentiments sont décuplés, tous les faits sont décuplés... Enfin, y a qqch de très puissant, de très extrême. »
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