Notre survivance numérique
Je voudrais, je voudrais... vivre comme dormir. La lecture pourrait-elle... ? Ou l’amour... ? Mais l’amour n’est, pour moi, pas l’amour (mais l’amitié) et la lecture est poreuse, si poreuse... qu’elle ne me tient pas par le sommeil... Je voudrais, je voudrais... vivre comme dormir, ne pas sortir pendant mille ans de la grande maison technologique au repos — et ensuite, ensuite me faire dévorer par des bébés tigres, ça, je voudrais, au sortir des mille ans de la maison technologique.
Chaleur du bien être, être au lit et tout, en buvant de la tisane (bonne pour le foie) — en s’en foutant de tout. Chez moi — ma vie a changé — à qui le dirai-je ? je ne vois plus mon psy — ma vie a changé, on a changé les fenêtres. On a mis des double-vitrages, j’ai chaud chez moi, comme à Berlin, comme en montagne, — en tout cas, quand il ne fait pas trop froid dehors, j’ai chaud, je suis bien. Je suis bien à la maison.
Je veux le luxe pour tous, je veux l’amour. Je lis des pages sur internet...
Je ne vais pas faire les tests, j’ai appelé mon médecin.
Je ne vais pas faire les tests, j’ai appelé mon médecin.
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