Monday, February 04, 2013

D’autres réponses


Sublime spectacle d’Olivia Grandville, j’ai pas trop le temp d’en parler, mais conseillé, très ! Des danseurs et des comédiens que l’on connaît bien, des amis, mais complètement « renouvelés », rajeunis, raffermis, modernes, imbibés d’art, d’art moderne, d’art vif (qui rend la chair splendide). Olivia Grandville est à mes côtés, je ne vais pas décrire  que des surprises ! Que de l’intelligence, que de la connaissance extrêmement neuve (pour moi) de choses pourtant que l’on pourrait croire rebattues. Eh, bien, non ! Beaucoup de discours, beaucoup de poèmes, mais ces discours et ces poèmes étaient intelligents. Les morceaux sont vivants et les morceaux se tiennent ensemble. Quel plaisir de voir une « troupe » de tant d’expériences toute neuve et toute vive — on a trop envie d’avoir leur âge — ils - n’en - ont - pas ! SU-BLIME (je vous l’ai dit) et — même — n’est-ce pas, là, un MANIFESTE ? (Je n’ai pas lu le programme.) Phrase culte : « Je voudrais être le douanier Rousseau de la danse. » Autre phrase culte : « La chorégraphie n’est qu’un art et tous les arts sont risibles. » Avec le spectacle de Stanislas Nordey, Tristesse animal noir, et avec celui d’Olivia Grandville, Le Cabaret discrépant, nous sacrons le théâtre de la Colline MEILLEURTHEATREDEPARIS ! Autre phrase culte (mais il n’y a que ça) : « A force de chercher la forme, on touche le fond. » Bref, c’est d’une finesse ex-tra-or-di-naire. Vous n’avez rien vu, allez voir Le Cabaret discrépant, spectacle aussi beau que Paris ! « On ne doit plus distinguer les auteurs et les amateurs. » Ça va, je supporte, moi, de n’avoir plus de travail si certains font des spectacles comme ça. D’ailleurs, noir total ! N’a pas le nom de théâtre un théâtre qui ne peut pas travailler avec la boîte noire. (Seul bémol : Dominique ne s’est pas endormie.)

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