Saturday, February 16, 2013

Jardin de l’imagination



Aussi fou et neuf que le plus étrange. Il s’en est fallu d’un bon moment pour que j’aperçoive une référence. Jusque-là, quel bon moment : ne pas écrire. Ne pas savoir. Aussi fou et proche que le plus proche, que le plus fou. Par une astuce de scénographie, la scène est diminuée — ce qui l’agrandit et efface les sorties de secours. C’est européen, en tout cas, mondial. La référence (mais ça n’annule rien) : Matthew Barney (et tant d’autres à mes yeux inconnues). Spectacle complètement sorti d’outre-tombe. Si vous croyez aux vies antérieures, vous en verrez ! Ce qu’on peut imaginer d’un spectacle à Beaubourg de mieux, de plus grand : Beaubourg disparaissant, ne reste plus que l’art. J’aime beaucoup quand les autres font ce que je serais incapable de faire. Ils me laissent la place. Partage du travail. Chacun son dada. Une idée suffit (pour toute la vie). Marlène Monteiro Freitas en a une ! Une des solutions aussi pour Beaubourg (mais ce spectacle en regorge) : utiliser de la musique classique, baroque. Je vous dis que c’est sublime comme l’idée du spectacle peut émerveiller. M. M. F. : immense artiste ! Je suis comme un enfant, moi ! Oui, voilà : ça me rajeunit ! (Seul bébémol : je voudrais être sur scène.)

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