Monday, February 11, 2013

Sous l’influence de Clément Rosset


« Il y a une certaine cruauté de l’existence que je veux intégrer dans mon travail. La fuite du tragique me semble provenir du même symptôme que la fuite du réel. Souvent, si on regarde de près, la vie, c’est impitoyable. »






« On comprend dès lors que Le Guépard soit, en définitive, la confession de Visconti. Le drame de cette prise de conscience, c’est le sien en tant qu’individu, aristocrate et communiste, qui ne peut malgré lui se dépouiller de son passé. Et c’est encore le sien en tant qu’artiste qui, aristocrate, ne peut saisir la réalité : comme si la vie ne daignait se présenter à lui qu’en tenue d’apparat, selon une ordonnance éternelle. Cette beauté qui devient le tout de son art, est, dans le même temp jugée secondaire et dérisoire dans l’évolution morale de l’humanité. »

Labels:

0 Comments:

Post a Comment

<< Home