Mode shuffle (narration)
Comment avez-vous conçu le dispositif formel, cette narration très dilatée, presque en mode shuffle ?
« Je voulais atteindre quelque chose d’hypnotique, d’hallucinatoire, aux sensations proches d’une certaine musique électronique répétitive et indolente ou de rap qui tend vers la transe, comme ce que peut produire Lex Luger. Avec ce film, j’ai voulu développer un certain régime de microscènes, une sorte de narration liquide délestée des contraintes de temporalité. L’idée était plus d’enregistrer une énergie qu’une progression narrative logique. Que cela ait à voir avec une expérience de la drogue, quelque chose de transcendantal, quelque chose qui soit à la fois pop et enjôleur, mais aussi violent, menaçant, tordu. »
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