Name dropping

Perrine Malinge me propose de venir parler de David Bowie dans son émission de théâtre lors de la « journée David Bowie » lundi sur France Inter. J’essaie d’abord de refiler les noms de François Stemmer et de Jonathan Capdevielle, mais elle insiste. Elle me dit que si je veux écrire un texte sur « moi et Bowie », y aura la place... Je lui dis que je ne sais pas écrire, que pour les chroniques d’Aurélie Charon, l’année dernière (pour « L’Atelier intérieur »), j’avais un nègre, en général Olivier Steiner, mais que c’est un peu embêtant de lui demander maintenant parce que je me suis brouillé, pas avec lui, certes, mais avec son copain qui, il faut dire, est aussi un ex à moi (moi aussi, s’il le faut, je peux faire comme Vincent Macaigne, tout déballer pour enfumer l’adversaire). Puis, en marchant dans Brest — oh, mon Dieu quelle ville ! — d’une telle beauté sinistre ! — être dehors, c’est presque comme être à l’intérieur ! — projetée dans la nature comme ça ! —, je pense à un début de texte qui donnerait : « Si l’on m’avait dit (il y a qq années) que j’interromprais mes vacances en Bretagne pour venir sur France Inter aider à la promo de la sortie française du nouveau disque de David Bowie... » Qui me l’écrit ?