Thursday, March 14, 2013

To talk about Satan



Moi avec ma lenteur,
Moi avec ma lourdeur,
Moi, le temps que ça 
m’aime (que ça 
m’imprègne), je 
respire.

Je ne suis pas 
Vraiment là, je suis
Devant le cinéma, 
Je respire.

Toute cette place
Inside que je suis :
Un pays étrange
Que l’on explore pour 
Moi.

Je respire
Les poèmes 
De plus en 
Plus pauvres 
De l’humanité
Déchirante.
(Et peut-être que 
Ça a toujours été.)

Les belles dents.

Quelles sont les 
Nouvelles du 
Jour ?
— Du jour — ?

Que nous veut 
L’Amérique ?
Leurs poèmes anciens...
Ils ne sont plus
Les maîtres du monde
— Presque plus —, le 
Monde.

Je ne suis pas calmé.
Je ne me cabre pas.

Toute cette respiration !
Heart breakers.

Je dors chez moi,
A l’intérieur 
De moi,
Avec tout
Mes souvenirs
Et mon écart.

Et mon cerveau-
Poumon
Vide et plein,
Vide et plein
Pendant que le film
Se déroule.

La peur te fait fermer
Les yeux et les 
Narines.



13 mars 2013.

Labels:

1 Comments:

Blogger Erik Billabert said...

OOOohr oui encore
j'en veux plus,
avant, avant
de me réveiller
dans le cul

Ils ne sont même plus là
Ils sont loin, ceux
imaginé, oOOohr
oui encore

6:28 PM  

Post a Comment

<< Home