Tuesday, April 09, 2013

With the magic hand of chance


Une grande émotion ensuite dans la soirée. L’enfant jouait de la batterie. La maison était la maison. J’avais visité la région, Bastia m’avait prêté sa voiture. J’avais lu des poèmes de John Keats. Dans un petit cimetière, près d’une église. C’était tout au sommet d’un pic au-dessus et encastré dans cette région pierreuse qui ressemblait à — j’avais noté, je me souviens très bien — aux écailles d’un serpent immense. Ce n’était peut-être pas la région, mais la saison qui faisait ça. Tant de pierres ! Ça ressemblait à l’Ecosse, à L’Irlande que je ne connaissais pas. L’enfant jouait de la batterie, plein de pensées. (On sentait qu’il ne jouait pas, qu’il rêvait, qu’il dérivait en s’accompagnant d’un rythme lointain.)

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