U ne cour
Le prof qui fait des blagues (et qui est argentin) a parlé aujourd’hui de Jorge Luis Borges. J’ai dit que c’était mon
écrivain préféré. Il a cité la première phrase du poème Un patio (la cour) qui dit :
« Con la tarde
se cansaron los dos o tres
colores del patio. »
Et c’est vrai que c’est très
beau ! (Avec l’après-midi, se sont fatiguées les 2 ou 3 couleurs de la
cour.)
Un patio
Con la tarde
se cansaron los dos o tres
colores del patio.
Esa noche, la luna, el claro
círculo,
no domina el espacio.
Patio, cielo encauzado. (ciel
acheminé)
El patio es el declive
por el cual se derrama el
cielo en la casa.
(par lequel renverse le ciel dans la maison)
Serena,
(sérénade)
la eternidad espera en la
encrucijada de estrellas.
(carrefour d’étoiles)
Grato es vivir en la amistad
oscura
(l’amitié obscure)
de un zaguán, de una parra y
de un aljibe.
(d’un vestibule, d’une vigne et d’une citerne)
Labels: español borges
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