Oui, tu retardes l’heure
de devenir adulte
Oui, tu y parviens jusqu’au
bout.
jusqu’à ta mort. Car
Tu ne crois pas qu’il y ait
autre chose
Qu’une adolescence débridée
Une adolescence sans âge
Sans manières, muette
Sans passions, terne
Une adolescence terne et tu
es toi-même un étranger
Je suis redevenu moi-même.
Le voyage aurait été de ne plus l’être.
Labels: poésie
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