S e pourrir
« Pour moi, tout ce
qui est vivant est mon ami et tout ce qui est figé est mon ennemi. »
Ce que je trouve le plus
beau, dans « Le Figaro », c’est la page des décès (de loin). Je
remarque Véra Pharès, « comédienne, troupe Louis Jouvet », et je
pense à Patrick Modiano… Jean-Baptiste de Postel, comte de La Villéon, comte
Jean-Eudes de Loisne, Marc Guillet de La Brosse, baron Jean-Paul d’Ornellas,
Alix Ponchet de Langlade « (née Ceyrac) qui a rejoint dans l’espérance de
la Résurrection son époux (Michel Ponchet de Langlade) », beaucoup de
« rappelé(e) à Dieu », commandant Hélie Denoix de Saint Marc « et ses frères d’armes morts pour la France » (ça, c’est une cérémonie
de « rallumage de la flamme, à 18h15, à l’Arc de Triomphe »), « Chacun est
invité à participer », comte Jacques-Henry de Talhouët (cérémonie en
l’église de Maure-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) : « Ni fleurs ni
couronnes, des prières et des messes »), une Anne de Malherbe, aussi, et
puis un couple, le souvenir d’un couple disparu le 1er oct 2000, Odette
et Pierre Lavergne… Je regarde la France du beau temps revenu, au Sud, jusqu’au sale
temps très beau aux nuages très bas, cette France inconnue, libérée, de droite.
Je pense à François Mitterrand, je me dis que j’aimerais mieux les hommes
politiques s’ils n’occupaient pas comme ça l'« espace médiatique »…
Oui, cette France mystérieuse, profonde, du terroir, de province est secrète —
et aimable (par cela même). L’« idée » de la France comme
l’« idée » du communisme. Des idées invisibles, des idées et des
guerres… « Le Figaro » est très vulgaire, m’a paru très
vulgaire : ils ne parlent que de s’en foutre plein les poches. C’est vrai
que c’est une obsession chez les riches… Et, chez moi, c’est une obsession ?
Je ne crois pas, malheureusement, je n’en vois aucun signe avant-coureur. Ma petite entreprise est extrêmement limitée, je
ne vois que moi… (et encore si mal).
Comme dit Michel Houellebecq dans un des textes que je lisais hier (par
ex, à Laurent qui était venu avec ses 2 enfants) : « D’autres
réalités de la vie, telles qu’une vie sexuelle harmonieuse, le mariage, le fait
d’avoir des enfants, sont à la fois bénéfiques et fécondes. Mais elles sont
presque impossibles à atteindre. Ce sont là, sur le plan artistique, des terres
pratiquement inconnues. » Qui plus est, dans mon cas, quand mon niveau
social augmente, je rétropédale. Je n’étais pas si heureux d’être quelques
heures à l’hôtel Mercure, j’avais l’impression que ça allait me gâter mes
forces… D’ailleurs, aussi, le téléphone ne fonctionnait pas. Leur tél. Et d’ailleurs aussi — Mais comme la nature est
belle, prise dans les nuages ! (un peu avant Cluny) —, d’ailleurs aussi,
je trouvais les gens bien vulgaires en 1ère classe (je ne me
souvenais pas d’avoir voyager en 1ère classe depuis des lustres) et
la climatisation était bien froide : en fait, l'impression, la crainte : je me pourrissais.
« Tout va bien se
passer, la vie est belle, l’humanité, complice. »
Labels: carcassonne paris
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