Wednesday, October 09, 2013

R ue Consolat


Comment se fait-il que Marseille représente la ville par excellence, celle de toutes les villes, la ville-essence (ou d’enfance, peut-être, la chair de la nostalgie) qui fait que, quand je sors dans la rue, la phosphorescence cinématographique (et si rapide) de la vie et de ses apparences me laisse penser que je pourrais y vivre et ne faire que ça : regarder la rue, le dehors, le quartier, une rue ou 2, comme un vieillard. Mais je sais aussi que cet état, je ne l’atteins à Marseille que parce que j’y travaille, il faut Marseille et il faut le travail — et Marseille n’est pas rare, mais le travail est rare et le public aussi est rare car beaucoup sont comme moi (j’imagine) à regarder une rue puis l’autre et à s’en contenter… car Marseille est le réel…


Encore ce soir, à 22h, L’Invention de la course à pied, au théâtre Joliette Minoterie, place Henri Verneuil (nouvelle place au bout de la rue des Docks), arrêt du tram : Euroméditerranée-Gantès, dans le cadre du festival Actoral.

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