C ompte-rendu d’activité
Depuis Yves-Noël Genod, le spectacle donné au Théâtre National de Chaillot
et créé en mai 2009 (qui, contrairement à ce que pourrait laisser penser le
titre, est une pièce de groupe), les activités n’ont quasiment pas cessé. Elles
ont même poursuivi un rythme soutenu. Immédiatement après, en juin, est venu Vénus
& Adonis (d’après le poème de William Shakespeare) dans la grande salle du Théâtre de Gennevilliers. En octobre 2009, création de La Dernière et l'avant-dernière page d'un poème lent, au Musée de la Danse, à Rennes, une commande faite sur le butoh, cette danse « des ténèbres ». En février
2010, le spectacle initialement prévu au Théâtre Grütli, à Genève, intitulé Libérez
Polanski n’a pas pu se jouer (pour
des raisons qui restent non élucidées), mais il est remplacé par une performance intitulée : Un hôtel de montagne. C’est
pas pour les cochons !,
créé en 2009 en collaboration avec Kataline Patkaï, est repris au Théâtre de
Vanves en mars 2010. Reprise aussi, au Théâtre de Vanves, et pour la troisième
occurence, de ce spectacle qui, sous son titre immuable : Hamlet, évolue toujours. Le
même mois, reprise, à Paris, à la Ménagerie de Verre, du spectacle créé à
Rennes sur le butoh (La Dernière et l'avant-dernière page d'un poème lent), mais sous un nouveau titre (encore plus
bizarre) : Rien n'est beau. Rien n'est gai. Rien n'est propre. Rien
n'est riche. Rien n'est clair. Rien n'est agréable. Rien ne sent bon. Rien
n'est joli. Ce spectacle sera
classé (en décembre) dans les meilleurs de l’année par le magazine des
« Inrocks ». Le 25 avril 2010 est créée à France Culture la version radiophonique d’une
comédie musicale dont la commande avait été préalablement passée par moi-même à Nathalie
Quintane (pour le livret) et à Pierre Courcelle (pour la musique). Titre de
l’opérette : Marseille Massacre ; titre de cette version radiophonique : Opération Opérette. En juin 2010, un stage Afdas est donné à
l’Hostellerie de Pontempeyrat, dans le Forez. Le stage, d’une durée de trois
semaines, est intitulé : « Jouer Dieu » et sera reconduit d’une année à l’autre pendant trois
ans. En juillet 2010 est créé Au Festival d’Avignon, dans le off (à La Condition
des soies) Le Parc intérieur qui
est un triomphe et qui se joue
« à guichet fermé », comme on dit. En septembre 2010, une pièce
étrange, en plein air, dans un parc du château de Versailles, signe la
rencontre avec deux danseurs congolais exceptionnels, Papy Ebotani et
Dinozord : L'Echange (comme la pièce de Paul Claudel). En
octobre 2010 est créé à Marseille La Mort d’Ivan Ilitch. Immédiatement repris à Lausanne, en Suisse, en
décembre 2010. A Lausanne, aussi, diffusion d’un film réalisé par Maxime
Fleuriot pendant le stage « Jouer Dieu » de juin 2010 et
intitulé avec humour : Reviens quand tu auras disparu. A Bruxelles, en janvier 2011, performance au théâtre
de L’Atelier. A Montpellier, au Centre Chorégraphique, toujours en janvier
2011, performance dans l’installation d’Yves Godin intitulée Point
d’orgue. A Lausanne, en février
2011, un stage à l’Ecole de La Manufacture intitulé : « Leçons
de liberté ». En avril 2011,
en Belgique, à Bruxelles (à La Raffinerie), est créé : 1er
avril. Immédiatement après, ce même mois d'avril 2011, à
Paris, au Centre Barbara, création de Yves-Noël chante Barbara (d'après les chansons de Barbara). En avril-mai 2011, un stage (de six semaines) à
l’Ecole du Théâtre National de Bretagne, à Rennes puis à Berlin (hors les murs)
avec la création d’une pièce à la fin du stage, présentée à Berlin et à Rennes et
intitulée : Grains de pollen. En juin 2011, au Centre Culturel Suisse, à Paris, Hommage Domage, création à partir des photos de mes spectacles de Marc Domage.
En juin 2011 aussi, le stage Afdas « Jouer Dieu » est reconduit pour la
deuxième année (à l’Hostellerie de Pontempeyrat, dans le Forez). En
septembre-octobre 2011, création, au Musée d’Art Contemporain de Marseille, de Haschich
à Marseille (d’après le texte de
Walter Benjamin). En novembre 2011, reprise de Yves-Noël chante Barbara au Centre Chorégraphique de Montpellier. En novembre 2011 encore, c’est l’île de La Réunion (à Saint-Denis)
qui voit la création de Réunion des scènes infinies. En décembre 2011, à Paris, au Théâtre de la Cité
Internationale, une pièce en deux volets (un diptyque donc) : — je peux / —
oui. En février 2012, au Théâtre
de la Bastille, à Paris, reprise
de La Mort d’Ivan Ilitch et
création d’Une saison en enfer
(d’Arthur Rimbaud). En mars 2012, toujours à Paris, à la Ménagerie de Verre,
création de Chic by Accident (spectacle qui sera de nouveau classé (à la fin de l'année) parmi les meilleurs par le magazine des « Inrocks »). A noter aussi en mars 2012, une conférence à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. En
avril 2012, à Bologne, en Italie, création de Hotel Palace dans l’hôtel du même nom. En mai-juin 2012, au
Théâtre du Rond-Point, à Paris, création de Je m’occupe de vous
personnellement (d'après l'œuvre d'hélène Bessette). En
août-septembre 2012, pour la troisième année consécutive, le stage « Jouer
Dieu » (à l’Hostellerie de Pontempeyrat, dans le Forez). En octobre 2012,
performance (lecture de textes de l’inventeur du butoh, Tatsumi Hijikata) au
Musée de la Danse, à Rennes. En novembre 2012, à Bourg-en-Bresse, stage (pour des
handicapés) intitulé : « L’Automne à Pékin ». En avril 2013, à Nantes, performance
intitulée : L’Heure Bleue.
En juin 2013, performance au château de la Ballue (Ille-et-Vilaine)
intitulée : Conversation en attendant. En juillet 2013, retour à Avignon avec la création Disparaissez-moi ! (texte d’Alfred de Musset). En septembre 2013, présentation d’une première version de la
reprise de 1er avril —
en tout cas du titre et des thèmes — qui sera présenté en avril 2014 aux
Bouffes du Nord à Paris. En septembre 2013, aussi : présentation, à
Marseille, d’une première version de L’Invention de la course à pied (et
autres trucs) (sous le titre : Pour
une fois que nous ne sommes pas morts). En septembre 2013, encore, performance, à
Carcassonne, intitulée La Nuit ne sait pas qu’il fait noir. En octobre 2013, à Marseille, L’Invention de
la course à pied (et autres trucs) commandé à partir d'un texte de Jean-Michel Espitalier. Ce même mois d'octobre 2013, au Havre, au
Centre Chorégraphique, version performative du même texte intitulée Disparitions 1, 2, 3. Ce même mois (octobre 2013), à
Vitry-sur-Seine, au Studio-Théâtre, un stage intitulé : « Casser
une noix ».
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