Saturday, November 30, 2013

J e suis frappé par le nombre d’écrivains qui marche main dans la main avec la psychanalyse...


« Un des grands défis de la littérature, c’est de montrer que nos sentiments sont structurés comme une grammaire. Que ce qu’on croit être le plus intime et le plus spontané est en réalité extrêmement, disons, artificiel ou théâtral et que, au fond, la grande liberté, c’est pas de ressentir qqch authentiquement, c’est de se déprendre d’un affect pesant, lourd, et que la littérature est là pour nous rappeler que les sentiments, je pense à Marivaux, je pense…, sont des artefacts et donc on peut s’en défaire. Donc je pense qu’elle a un rôle presque  thérapeutique, je dirais. »


Ce que je pense : je n'ai pas d'exemples de réussite... Non, je n'en ai pas... Déjà Pierre Jean Jouve avait « raté » son roman de la psychanalyse de son héroïne (Vagadu)...


   

« Nous baignons dans un magma de colorations sentimentales permanentes avec toute une figuration de théâtre pour les exprimer. Un monde confus est en nous tout aussi vrai que le monde lucide ; ce monde est historique en ce qu’il retrace notre aventure, il est visionnaire parce qu’il connaît les secrets et peut voir l’avenir, il est spécifique à chacun de nous et commun à tous. »

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