L uxe de la vie
José Luis qui m’avait offert
la place me l’avait laissée au contrôle car j’étais (presque) en retard, mais,
quand je m’étais assis au 1er balcon, il n’était pas là. A sa place, un ancien « amant »,
mais qui n’avait rien à voir avec l’histoire — et l’histoire de se reproduira
pas. José Luis, ensuite, n’apparaissait pas. Il finissait par m’envoyer :
« J’étais au 2ième rang. Je suis trop ému pour parler à qui que
ce soit. Je rentre. Laminé, en larmes. » Et encore : « J’en ai
mal dans chaque muscle… Je suis resté prostré tout le long de la dernière partie…
Ça fait mal d’entendre ses propres paroles dans la bouche d’une sainte. »
Ainsi donc, dans l’architecture de rêve de l’Odéon, l’immense salon évidé, cela
avait résonné… J’avais hésité à venir, j’avais tellement aimé La Casa de la Fuerza — que j’avais vu plusieurs fois — que j’avais eu peur, là, d’être
déçu, j’avais eu des avis contraires. Serena, le matin, avait trouvé ça
sublime, elle y avait été la veille avec Sophie Calle, et elle avait dit :
« J’y étais avec Sophie Calle et Sophie Calle, d’ailleurs, était fascinée et
j'ai pensé : elles travaillent sur la même chose, mais elle, Sophie, n’a
jamais atteint l’once, l’ombre de l’intensité de ce qu’atteint cette
femme. » Mais, sur le chemin pour aller trouver une place, dans la chaleur
de 11h du matin, j’avais rencontré Micheline qui m’avait dit que c’était nul. Je
vais vous dire : c'est pas la peine d’en parler (tout le monde en parle), je
confirme à mes amis que c’est EXCEPTIONNEL. Todo el cielo sobre la tierra...
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