Thursday, December 26, 2013

U n café avec Macaigne


Oh, zut ! un espoir s’effondre. Vincent Macaigne m’avait dit ds un taxi (qui nous ramenait de la Maison de la Radio, un lundi soir) que, l’argent, c’était facile à trouver et qu’il pouvait m’apprendre — et puis, hop, le taxi arrivait et on s’était dit qu’on allait se revoir et qu’il allait me dire comment trouver de l’argent (un peu, peut-être, comme Joris Lacoste m’a donné la méthode « infaillible » pour rencontrer qq’un sexuellement) — et, là, je l’écoute en interview et qu’est-ce qu’il dit ? « D’t’façon, j’ai galéré tout le temps... j’veux dire : les films que j’ai fait, y a pas d’argent — pour faire les films. Du coup, c’est pas parce que les gens en parlent qu’on a d’l’argent pour les faire… on n’est pas payé en applaudissements, quoi. Et j’ai toujours pas d’argent pour faire mes trucs. C’est pas parce que j’y arrive que j’ai les moyens de les faire. Mais, j’me bats pour avoir les moyens, mais… c’est pas lié. C’est très grave, hein, ce que j’dis… pas que pour moi, c’est grave pour tout le monde… » Oh, mon Vincent, mon espoir… (Je cherche de l’argent pour les Bouffes du Nord.) (Enfin, de mon lit…)

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