Bio
Yves-Nöel Genod
conception et mise en scène
Yves-Noël Genod se présente comme un
« distributeur » de spectacle, de poésie et de lumière, il n’invente
rien, il fait passer le furet, « passé par ici, il repassera par là ». En
effet, c’est ici et là qu’est la « révolution » : dans la redistribution des
richesses. Ainsi le « contenu » des spectacles qu’il propose est lié au
« secret », idéalement inventé par le public. Il s’agit, à chaque
fois, de susciter les conditions — les conditions de « temple » ou de
temporisation — pour que l’acteur et le spectateur puissent accéder à
leur intériorité, comme l’avait montré la réussite du spectacle en
partie dans le noir total qui a fait sa renommée : Le Dispariteur — où
chaque soirée était d’une couleur forcément très différente, cauchemar ou rêve.
Il utilise les lieux, les théâtres, comme les instruments mêmes de la
résonance : Ménagerie de Verre, grande salle du Théâtre de Gennevilliers,
La Condition des soies (Avignon), salons de l’Hotel Palace (Bologne), grande
salle du Théâtre de la Bastille, grande salle du théâtre de la Colline, Friche
de la Belle de mai (Marseille), ancienne salle de réparation des tramways
(Berlin), grands salons de l’Hôtel de la Mirande (Avignon), châteaux et
appartements privés… Il travaille avec des dizaines de comédiens, danseurs,
chanteurs, acrobates… Citons, parmi les plus connu : Lorenzo de Angelis,
Jeanne Balibar, Audrey Bonnet, Cecilia Bengolea, Jonathan Capdevielle, Bertrand
Dazin, Valérie Dréville, Papy Ebotani, Julien Gallée-Ferré, Thomas Gonzalez,
Julie Guibert, Eric Martin, Nicolas Maury, Kate Moran, Jean-Paul Muel, Felix Ott, Lucien
Reynes, Marlène Saldana, Wagner Schwartz, Thomas Scimeca, Stephen Thompson,
Dominique Uber, Charles Zevaco… Il a « fabriqué », depuis 2003, quarante-sept
spectacles (et un nombre non répertorié de « performances »). Ce comédien vit
modestement à Paris. Célibataire, de santé fragile, sans racines, il prétend
s’effacer derrière son œuvre dans l’optique pascalienne que : « Nul ne meurt si
pauvre qu’il ne laisse quelque
chose »…
Labels: bouffes
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