A rrêter le rock
Joris Lacoste me
prend en photo à l’anniversaire-promenade de Frédéric Danos. Il fait si chaud,
la lumière, qu’on se croirait au Mexique — et ces banlieues finalement se
ressemblent. Au moment où Joris me prend en photo, je pense (il faut bien
penser à qqch) : « Prends-moi, Joris… Prends-moi, Joris… » Je le
lui raconte, il comprend tout de suite : je parle beaucoup de cul avec
lui. Je lui dis que ça ferait un titre de spectacle, Prends-moi,
Joris ! Il me
répond : « Please, non… » Je sais qu’il sait que je ne ferai pas — malheureusement ! — de spectacle sous ce titre, mais je crois qu’il a juste
peur que j’en parle sur ce blog (et qu’il n’ose pas alourdir la conversation en
me redemandant — encore une fois — de ne pas le faire). Je m’en fous, j’aime
beaucoup Joris et lui aussi m’aime bien, je sais. On ne passe pas autant de
temps ensemble qu’on le voudrait car il a horreur de l’indiscrétion, même, me
dit-il, concernant des choses complètement banales. Je comprends. Moi, c’est
exactement l’inverse. La carpe et le lapin. Il n’aime pas du tout que je
prononce son nom, ici. Il ne supporte pas. Et je comprends. Il
me raconte qu’au lycée il avait, à un moment, un groupe de rock et qu’à un
concert, comme ça, entre midi et 2, une fille amoureuse de lui a
crié : « Je t’aiiiime, Joris !!! », ça lui a fait
arrêté illico.
Labels: paris
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