Saturday, October 11, 2014

L anguage of loss


Aujourd’hui, j’ai rencontré des gens qui ne vieillissent pas, Didier Silhol avec qui j'ai commencé le contact-improvisation et Branlo et Nigloo, circassiens, Branlo, le frère d'Igor qui était là aussi, mais qui, lui, a pris un coup de vieux. C’est devenu pas mal, le 104, ça a été si longtemps sinistre (boîte de sécurité d’extrême-droite), mais, là, ça va mieux, y a pas à dire. Y a un petit marché bio le samedi matin, j’y ai acheté du pâté de porc et du chou kale. Je n’ai pas droit au porc, mais Didier m’a dit qu’il était sublime et effectivement il l’est (oui, j’écris exactement en mangeant, je suis un solitaire). Je n’avais pas touché au porc depuis 2 ans et jamais, je crois, à un pâté de porc aux figues. Au 104, en achetant les légumes, j’ai aussi rencontré un couple avec enfant, Arnaud et Chloé, qui m’ont félicité pour 1er Avril et — qui plus est — c’était la première fois qu’ils allaient aux Bouffes (des gens du quartier). Ils ont adoré le temps étiré, la beauté du lieu, etc. Ça m’a consolé du blocage de l’Institut Français. Sinon y a Caroline Breton qui emménage à 2 numéros de chez moi, est-ce que ce ne serait pas l’occasion de la draguer ? ce serait pratique, mais je ne crois pas être son type d’homme... elle a peut-être trop fait de psychanalyse... Il y a une fille qui travaille au 104 qui m’a abordé aussi (talkie-walkie à la ceinture). Elle était lundi à La Dispute, à Vitry. Elle m’a dit qu’une des comédiennes avaient été hospitalisée et que  « Grégoire »  avait repris le rôle. « — Grégoire ? — Strecker, le metteur en scène. — Ah... » Bref, ce matin, tout le monde parlait comme si tout le monde se connaissait. Et puis j’ai trouvé une chenille dans le chou kale. Je l’ai mise dans un petit vivarium. Paris a disparu, pendant toute l'après-midi, il y avait un tableau au-dessus de la table...

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