Sunday, November 30, 2014

P our Benoît


Ce qu’il faut faire (et ce que nous faisons), c’est un jeu de profondeur. Une succession de plans, de coulisses qui s’ouvrent, potentiellement inépuisable, un relief. Succession des voix plus ou moins anciennes, plus ou moins audibles, comme si la « personne » se déplaçait spatialement dans le temps.
« L’opium agrandit ce qui n’a pas de bornes, 
Allonge l’illimité,
Approfondit le temps, creuse la volupté
Et de plaisirs noirs et mornes
Remplit l’âme au-delà de sa capacité. »

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