Thursday, February 19, 2015

N o go zones


« « Chaque jour, plusieurs millions de Parisiens et de Franciliens sont exposés à des particules déclarées « cancérogènes certains » par l’Organisation mondiale de la santé », peut-on lire dans le plan. Cette affirmation s’accompagne de cartes effrayantes : Paris et les grands axes partant de la capitale y apparaissent en rouge vif pour les particules PM10, plus petites que la taille d’une cellule. 1,4 million d’habitants sont exposés à des taux élevés plus d’un mois par an.

Inférieures à la taille d’une bactérie, les particules PM2,5 atteignent, elles, l’ensemble des 11,7 millions de Franciliens. Sur la carte, aucune zone n’est en dessous du seuil de 10 microgrammes fixé comme limite par l’OMS. Même constat déprimant avec le dioxyde d’azote : 3,4 millions de Franciliens et plus de 9 Parisiens sur 10 sont exposés à des niveaux supérieurs à la réglementation, même si le niveau a un peu baissé grâce à la modernisation du parc automobile. Une pollution essentiellement due au trafic routier et au diesel. Enfin, grâce aux instruments de mesure embarqués sur le ballon captif Generali, Airparif sait qu’un jour de faible pollution, un Parisien absorbe 200 000 particules ultrafines par litre d’air (en deux respirations). Le 13 décembre 2013, jour de pic, ce chiffre est monté à 6 millions. »

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