Monday, March 02, 2015

O ui beau

     
Joie à Paris, l’hommage à David Bowie de Philippe Decouflé est mer-veil-leux ! C’est Paris est une fête — et vous savez comme moi que Paris est une fête à la première occasion venue… Là, l’occasion a été saisie — et je vais expliquer pourquoi ce spectacle à la générale (très parisienne) duquel j’ai assisté dimanche m’a tant plu… J’ai appris (après) qu’il avait été répété en quinze jours, eh, bien, voilà ce que j’ai reconnu : la méthode ! C’est une explication. En quinze jours, il n’y a pas d’autre solution que de réussir un spectacle : pas le temps d’abîmer l’enthousiasme. Alors Philippe Decouflé a fait comme je fais : réunir des artistes de grands talents et les laisser s’amuser, ce qui n’est certainement pas étranger à la générosité pure que propose ce divertissement grandiose. Voyez, s’il fallait réinventer la définition du mot « cadeau », ce spectacle y parviendrait parfaitement (je pensais en rentrant dans la nuit). J’ajoute que, parmi cette vingtaine d’artistes mirifiques, il y a Jean-Biche himself ! (1er Avril, Bruxelles) et Erik Martin himself (Le Dispariteur ; Elle court dans la poussière, la rose de Balzac, photo), je croyais qu’il avait arrêté la danse, il a repris, il danse encore mieux qu’avant ! Et puis un autre danseur avec qui j’aimerais bien travailler, magnifique, Flavien Bernezet, d’une grâce et d’une lenteur indescriptible, les autres ont l’air de s’agiter, lui, il plane. Philippe Decouflé danse aussi, merveilleusement. Mais tous sont exceptionnels : les circassiens sont irrésistibles, shakespeariens, les musiciens impitoyables (comme il faut que la musique soit) et les filles sont toute splendeur surnaturelle... (Costumes, vidéos, etc. : surparfaits.)

Photo Marc Domage : Marcus Vigneron-Coudray, Eric Martin

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