O ui beau
Joie à Paris, l’hommage à
David Bowie de Philippe Decouflé est mer-veil-leux ! C’est Paris est une
fête — et vous savez comme moi que Paris est une fête à la première occasion
venue… Là, l’occasion a été saisie — et je vais expliquer pourquoi ce spectacle
à la générale (très parisienne) duquel j’ai assisté dimanche m’a tant plu…
J’ai appris (après) qu’il avait été répété en quinze jours, eh, bien, voilà ce
que j’ai reconnu : la méthode ! C’est une explication. En quinze
jours, il n’y a pas d’autre solution que de réussir un spectacle : pas le
temps d’abîmer l’enthousiasme. Alors Philippe Decouflé a fait comme je
fais : réunir des artistes de grands talents et les laisser s’amuser, ce
qui n’est certainement pas étranger à la générosité pure que propose ce
divertissement grandiose. Voyez, s’il fallait réinventer la définition du mot
« cadeau », ce spectacle y parviendrait parfaitement (je pensais en
rentrant dans la nuit). J’ajoute que, parmi cette
vingtaine d’artistes mirifiques, il y a Jean-Biche himself ! (1er
Avril, Bruxelles) et Erik Martin
himself (Le Dispariteur ; Elle
court dans la poussière, la rose de Balzac, photo), je croyais qu’il avait arrêté la danse, il a repris, il danse
encore mieux qu’avant ! Et puis un autre danseur avec qui j’aimerais bien
travailler, magnifique, Flavien Bernezet, d’une grâce et d’une lenteur
indescriptible, les autres ont l’air de s’agiter, lui, il plane. Philippe
Decouflé danse aussi, merveilleusement. Mais tous sont exceptionnels : les
circassiens sont irrésistibles, shakespeariens, les musiciens impitoyables
(comme il faut que la musique soit) et les filles sont toute splendeur surnaturelle... (Costumes, vidéos, etc. : surparfaits.)
Photo Marc Domage : Marcus Vigneron-Coudray, Eric Martin
Labels: paris, rose balzac
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