« La liberté comme faux pas imprévisible de la pensée »
Beaucoup aimé la Trilogie
du revoir de Botho Strauss par Alain
Françon avec les élèves de l’ENSATT, à Lyon (festival Les Nuits de Fourvière),
d’abord parce que Botho Strauss est l’un de mes auteurs favoris et que je me
demande ce qu’il devient, d’ailleurs, il ne publie plus, j’avais beaucoup
entendu parler de cette pièce (par Claude Régy), mais je ne l’avais jamais lue,
elle est sublime, intelligence somptueuse, pas vieillie du tout, moderne,
vivante. Mais j’ai l’air de parler de la mise en scène, quand une pièce
parvient, c’est que la mise en scène est bonne, non ? Je vais donner une
autre raison de voir ce spectacle : Dominique Valadié, en guest star, y
joue deux personnages fondus en un et, pour ça, on pourrait sans craindre de
perdre son temps se déplacer depuis Tombouctou : c’est inoubliable, génie pur,
ça faisait un moment que je n’avais pas vu Dominique et, là, je la retrouve
intacte comme dans mon enfance, aussi vivante et, oui, c'est ça, il faut bien le dire,
irrésistiblement, naturellement géniale. Je lui ai demandé ce qu’elle faisait à
l’automne, au cas où elle s’ennuyerait, mais, non, elle va jouer Qui a peur
de Virginia Woolf ? au théâtre de l'Œuvre, zut !
Labels: lyon
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