J e ne reconnais pas les célébrités !
Quand on était allé voir Mylène Farmer avec Dominique, au Palais des Sport, eh bien, backstage, il y avait une blonde un peu bouboule qui a sauté sur Dominique avec un enthousiasme qui m’était, mon Dieu, très sympathique, je ne l’ai pas reconnue : « Mais c’est France Gall », m’a dit, plus tard, Dominique. France Gall ! Mais je n’adore qu’elle ! Oh, qu’elle douleur de ne pas le lui avoir susurré, de ne pas même m’être prosterné… France Gall ! Hier, Dominique m’a proposé d’aller avec elle voir Résiste !, sa comédie musicale, mais, bon, là, je suis à Lyon. L’autre soir, on sortait du film d’Apichatpong (je renonce à écrire son nom) (qu’on n’a pas aimé) à Beaubourg, au Mk2, et, dans la rue Beaubourg, alors que Dominique attendait son taxi, une voiture ralentit et s’arrête, des amis de Dominique, elle monte avec eux, ils vont la raccompagner, c’est magique Paris ! On se fait des signes, Dominique et les occupants de la voiture... Et qu'est-ce qu'elle me dit, hier, dans le TGV qui nous ramène de Lyon à Paris ? que c’était Lætitia Casta et Louis Garel ! Merde ! Merde ! Merde ! Je suis nul ! Louis Garel ! Le plus chou, le plus troublant des acteurs. Louis Garel lui a demandé d’ailleurs comment elle me connaissait. Non, nous, on ne se connaît pas, mais je sais que Philippe Garel est venu voir le spectacle de Chaillot (en 2009) puisque sa femme dont j’ai oublié le nom (c'est une honte) a fait un film avec Felix qu’elle a rencontré dans ce spectacle... Sinon on a failli avoir Isabelle Adjani au Point du jour ! Dominique est souvent au téléphone avec elle et comme toutes les deux n’ont pas aimé du tout le spectacle d’Ivo van Hove (j’espère que je ne vais pas créer un incident diplomatique en révélant ça) — un spectacle que Pierre, mon logeur, a décrété, presque avec des larmes dans les yeux, le « meilleur spectacle » qu'il ait vu dans l'année (on le lui demandait, avec Lætitia, ce qu’il avait vraiment aimé et il a répondu très aimablement « à part les spectacles d'Yves-Noël »), c’était drôle d’avoir des échos si opposés à quelques heures de décalage, c’était comme dans le livre de Nathalie Sarraute, Les Fruits d’or) —, elles se sont donc montées le bourrichon, Dominique et Isabelle, et Dominique a été (je imagine très bien) dithyrambique à mon égard et elle a dit à Adjani qu’il fallait absolument qu’elle travaille avec moi et Adjani a dit : « Oh, pourquoi tu ne me l’as pas dit plus tôt ? Je me serais organisée, je serais venue avec toi… » Vous vous rendez compte ? Si on avait eu Isabelle Adjani au Point du jour, alors, là, plus besoin de rien, plus besoin d’aller le supplier un par un le spectateur mesquin et dédaigneux, le Lyonnais, alors, là ! La pêche au gros ! Un petit communiqué au « Petit bulletin » ou autre feuille de chou locale et, le public, on l’avait en grand, le grand public ! On n'aurait plus su quoi en faire, du spectateur, en veux-tu en voilà, c’aurait été à lui de supplier, le spectateur, on aurait pu mettre les places à cent euros, à l'aise, et se garder le champagne backstage, moi, je vous le dis, si Adjani était venue au Point du jour ! Mais elle n’est pas venue… Encore passé à côté de ma chance… Ça continue la petite entreprise (connaît un peu la crise) la semaine prochaine (samedi 14) avec N°5...
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