A llégorie de la paix
Je n’ai plus de travail, mais cette semaine, si. Et il se passe un phénomène bien connu des intermittents : pour cette petite semaine de travail, j’ai dû refuser plusieurs choses — plusieurs choses merveilleuses : la reprise de Rester vivant (le Baudelaire dans le noir) chez David Bobée à Rouen, un stage chez Jacques Livchine en Franche-Comté et Phèdre (Racine) avec Gwenaël Morin à Lyon. Vous voyez, pas des moindres — que du grandiose, en fait. Des choses que j’adorerais faire. Mais cette semaine, non, je retrouve Jocelyn Cottencin et onze danseurs qui me bouleversent pour un tout petit projet qui n’a de Monumental que le nom, il n’y a pas d’enjeu, c’est simplement le bonheur, le plaisir merveilleux et on peut aussi faire des choses sans enjeu, simplement pour le bonheur et le plaisir. Un spectacle pour ne pas faire de mal. Le bonheur, c’est la danse. C’est la vie, en fait, mais c’est la danse. Moi, je ne suis pas danseur, mais la danse m’a accueilli — il n’y a pas d’autre mot — d’une manière si bouleversante depuis vingt-cinq ans, la danse m’a aimé, m’a donné ma force, mon ivresse, les sables découverts, mes étés, mon soleil (qui est le même que le vôtre). Comme disent Charles Baudelaire et Françoise Sagan, J’aime les danseurs... les danseurs qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux danseurs !
Centre George Pompidou, 21 et 22 avril, 20h30. Générale le 20, 20h30
On me dit : détaxes, quelques invitations encore vendredi et à la générale. Envoyez un mot, je tâcherai de vous placer
Mots-clés : citation, corps, danse, histoire de l’art, icône, incarnation, interprétation, monument, patrimoine, statuaire, œuvre d’art
Labels: paris monumental
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