Wednesday, April 27, 2016

L a Gente que pasa por la calle


Comme c’est long de pénétrer une culture… Si j’étais poète, je décrirais ce que je vois par la fenêtre. La ventana… La baie vitrée, la vitrine, le cristal. C’est au-dessus de la porte de l’hostal, à l’entresol on dirait en France, la porte cochère de l’auberge fait beaucoup de bruit toutes les quinze, vingt secondes. Ça donne sur la place. Il n’y a pas de rideau (ainsi l’a voulu le décorateur). Le cristal est sale. Mon lit donne sur ce cristal. Je vois tout le monde (ah, si j’étais poète…) et le monde entier peut me voir (si j’étais pute…) Je suis dans un dortoir de dix lits, mais le mien donne sur le cristal. Toute la nuit les lumières changent sur la place (changeante selon l’activité), les voitures de polices, les cars, les parkings, les taxis… A côté, le théâtre Calderon… Ce n’est pas le problème numéro un dormir dans la rue j’ai toujours rêvé, non, le problème, c’est cette porte qui claque qui fait que je ne m’endors pas facilement, je manque de sommeil, la porte ne se calme que vers une heure...

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