Tuesday, April 26, 2016

L 'Amitié


Revu Guillaume Desanges. C’est lui qui m’a lancé. Il me dit : « C’est vrai que j’ai toujours cru que tu allais devenir une star… » Je ne le suis pas devenu, je ne sais pas quand ça n’a pas pris. C’est Guillaume qui a parlé de moi à Marie-Thérèse Allier et il l’avoue encore aujourd’hui : il croyait vraiment en moi. Il me parle de cet artiste merveilleux, très beau, Bas Jan Ader, disparu en mer lors de sa dernière performance (traverser l’Atlantique sur une coquille de noix), ses œuvres s’appellent : I’m too sad to tell you ou In search of the miraculous, et je lui dis, à Guillaume, que voilà, je veux rester aussi libre, aussi free, faire ce que je veux que ce type alors comment demander des subventions ? — et, en moi-même, je pense : « Non, je ne veux pas disparaître ». En le raccompagnant à sa porte (nous sommes voisins), je lui dis : « Ce dont j'ai besoin, c'est seulement d'amitié, pas d'administration... »

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