Les Relations des êtres humains — et les mouches dans la maison ouverte, la maison est un petit tombeau, on meurt dans la vie et on vit dans la mort. A travers cette vie-mort, il y a les reflets, les passages, les ombres… Il y a un reflet très profond qui montre le jardin au cœur très profond de la maison, au cœur très lointain, très éloigné. Il y a aussi des images, des tableaux et des souris qui essayent de grappiller, la nuit, l’absence, ce qu’elles peuvent (sans souci du qu’en-dira-t-on)
« La surprise, c’est l’élément essentiel de la littérature. Mais la surprise qui coupe le cœur, qui entre dans le cœur : Ah, c’est ça, c’était ça, ça va être ça. Je suis pas du tout un idéologue, mais je pars du rêve, je pars de l’imagination ; l’imagination, c’est quelque chose qui est très, très rare, c’est comme de la grâce. Sans imagination, il n’y a pas de roman. Mais aujourd’hui, il y a l’imagination qui est complètement truquée presque partout. Mais c’est la grâce qui fait raconter, c’est la grâce qui fait ouvrir la bouche intérieure pour avoir l’écriture. — Elle ne vous abandonne jamais, l’imagination ? — Oh, c’est très rare, l’imagination. Et, là, on se sent à sa place. Moi, je me sens à ma place quand je vois les relations des êtres humains. Mais comme dans un éclair, mais c’est rare. Mais ça justifie mon existence, l’imagination. »
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