Monday, September 26, 2016

A h, pour une fois j'aime un film


C’est très difficile, quand on n’aime pas énormément le cinéma, d'y aller, il y a une telle propagande : tous les films sont présentés comme des chefs d’œuvre du siècle. Ça doit venir juste après la politique, en puissance, cette propagande (d'ailleurs quand on n’aime pas énormément la politique, on n’y comprend rien non plus, on ne saurait pas choisir non plus). Du coup, j’avais laissé passer Rester vertical, d’Alain Guiraudie, bien que j’aime toujours beaucoup L’Inconnu du lac, je ne sais pas, la bande-annonce ne me disait rien. Heureusement quelques amis l’ont vu. On va de surprise en surprise, pas seulement le scénario, mais la façon de voir les choses — ou plutôt de les ressentir. Enfin, comme d’habitude (quand quelque chose est réussi), on ne sait pas comment c’est fait. Disons qu’il y a une sincérité avec la fiction et une sincérité avec le réel. Alors, bien sûr, maintenant il ne passe plus que dans des salles pourries avec des sorties de secours grosses comme des écrans, mais. 

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