D ans la chambre noire du bonheur
Je voudrais remercier chaque personne qui m’a fait la surprise d’être là, à Nanterre, ce dimanche à 18h, c’est un peu cucul de remercier, je ne remercie jamais, mais, là, je suis si fragile avec cet immense projet (immense en tout, mais surtout par le cœur), je ne fais pas le malin et j’ai été touché de votre présence avec moi enfermé pas seul dans la grotte Proust ; le très bel espace de Philippe Quesne ne pouvant pas mieux figurer ce que Duras appelait la « masse noire de l’écriture », — ou les ténèbres sur lesquelles Baudelaire se sentait condamné à peindre. A propos de Baudelaire, d’ailleurs, ce qui me rassure un peu : je me souviens que je n’en menais pas large non plus à la générale dans le noir total — encore un tombeau — à la Condition des soies, à Avignon, Jean-Pierre Thibaudat était là, lui aussi, je lui aurais baisé les pieds tellement je me sentais seul dans l’océan de la nuit. J’aime bien faire le malin, mais, là, pour Proust, je crois que l’honnêteté va consister, peut-être, à ne pas trop le faire, oui, même en février, au Théâtre des Bouffes.
Sinon, les cours d’interprétation JOUER COMME GERARD de demain lundi et mardi ont lieu de 14h30 à 17h30, à Pantin, 1, rue Berthier au café Pas si loin (près de la porte de la Villette), entrée : 5€ plus l’adhésion à l’association à l’année 5€ aussi. L'ouverture au public aura lieu les 5 et 6 décembre.
Labels: paris proust
1 Comments:
Merci pour vos lectures de ce soir...
Concernant vos cours, sont-ils ouverts à tout le monde ? Ou s'inscrivent-ils dans une continuité dont il ne fallait pas manquer le début ? Je suis curieux...
A demain peut-être
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