Thursday, January 19, 2017

R EMISE VENISE


Quel plaisir, quel plaisir, le spectacle est fini ! Il est sublimissime. Plus d’effort. Maintenant ça se renverse, c’est le spectacle qui donne l’énergie, qui donne la pierre, les vacances. Alors, vous, je vous conseille d’arrêter tout, toute affaire cessante, et de venir par n’importe quel moyen (il y a des trains et il faut se trouver un hôtel) voir la générale demain à 19h30 au sublime lycée Gustave Eiffel, rue Lebleu (la couleur de la lumière), à Armentières, c’est à dix minutes de la gare. C’est entrée libre bien entendu (sans réservation). C’est fou comme c’est éphémère, les spectacles sublimes, des papillons, rien de plus… Alors pourquoi je ne l’ai pas dit avant ? Oui, ben, parce que, quand on travaille en quelques heures (c’est fou comme c’est éphémère, la vie), il y a un moment où on ne le voit pas encore le sublime ; on a beau se dire que, dans l’histoire, on a (très) rarement loupé un spectacle, quand ça ne vient pas encore, ça ne vient pas encore… Il faut tellement aimer le hasard, tellement aimer le hasard, si vous saviez, ce n’est que de l’imprévu, l’art, humains par hasard, comme dit Pierre Guyotat… (« Et aussi à quoi bon créer quand on a tout préparé dans l’œuvre à faire ? Le non-prévu, qui est tout, qu’en fait-on ? ») Maintenant, le drame, c’est qu’on n'a personne pour filmer (demain ou samedi). César, je l’ai prévenu trop tard, je suis con, aussi (mais pour la même raison qu’un peu plus haut). Si vous avez une idée... Une caméra (très bonne, les lumières sont lunaires). Le spectacle, il se joue avec Lazare Huet puis Simon Espalieu puis Louise Østergaard (débauchée du Ballet royal du Danemark, une chance, elle était libre) et Marcel Proust (auquel je m’identifie d’une manière maladive), lumières comme d'habitude d’un génie qu’on ne nomme plus (il y a lui et... Dieu).
Vendredi 20, 19h30 (entrée libre)
Samedi 21, 19h30 (réservez au festival Le Vivat La Danse)

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